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LeBateau-phare s’organise autour de deux duels psychologiques, l’un entre un père et son fils, l’autre entre le père, capitaine d’un bateau-phare, et un gangster en cavale. Selon la règle des tournages confinés, l’histoire du film a contaminé son tournage, avec des affrontements d’ego entre Klaus Maria Brandauer (dont la ressemblance physique avec Skolimowski n’est
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Lecinéaste novateur et controversé Andrzej Zulawski, Polonais qui a passé une grande partie de sa vie en France, est mort mercredi des suites d'un cancer à l'âge de 75 ans. «Mon père est
SylviePatry, commissaire de cette exposition du musée d’Orsay - elle est également la directrice de la conservation et des collections de l’établissement -, nous en explique ici la genèse et la conception. Renoir père et fils, peinture et cinéma. Jusqu’au 27
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Une sorte de promenadeorganisée par Sylvie Patry, qui fait partie de la maison, etMatthieu Orléan sans s» de la Cinémathèque est un peintre qui conserve sapopularité auprès du grand public, surtout celui d'un certain âge, voired'un âge certain. Si sa production torrentielle comprend deschefs-d’œuvre, elle comporte par ailleurs un nombre effrayant decroûtes. Cet art du bonheur a ainsi multiplié les nus adipeux, lesenfants rose bonbon et les paysages si flous qu'ils semblent avoirpassé un mauvais quart d'heure dans la lessiveuse. Un choixs'impose. Or il faut admettre que si la commissaire a su rassemblerquelques réussites comme La balançoire» d'Orsay ou Lapromenade» du Getty, il y a ici des toiles malheureuses. Je suis d'accord. Certaines s'imposaient, comme les portraits doucereux de Jean enfantou le grand tableau avec deux femmes nues. Il a été donné àl'Etat par les héritiers Renoir après la mort du peintre auxColettes en 1919. Nous approchons donc du cinéaste inégalAvec Jean Renoir, c'est un peu la mêmechose. La Nouvelle Vague a fait un mythe vers 1960 de ce metteur enscène un peu artisanal aimant l'improvisation. Il faut dire quel'homme était arrivé au 7 e art après la poterie il y ade lui à Orsay quelques pots que l'on espère cassables et paramour. Le jeune homme avait épousé un ancien modèle de son père,qui se voyait déjà vedette. Il a donc dilapidé une partie del'héritage paternel pour la faire bouger sur un écran encore Heuschling est devenue Catherine Hessling. Jean lui ferafaire quelques petits films bricolés avant de se ruiner avec uneNana» coproduite par Berlin. Une catastrophe financière, et àmon avis cinématographique. C'est plus tard, et bien sûr sansAndrée-Catherine, qu'il donnera le meilleur de lui-même dans lesannées 1930 ou 1950, de "La grande illusion" à "La règle du jeu".Il fallait bien sûr profiter desconvergences. L'exposition les situe un peu partout, même quand iln'en existe pas. Si le lien apparaît fort avec des films en costumes 1900 commeFrench Cancan» 1955 ou Elena et les hommes» 1956, le risqueétait d'aller trop loin. Je veux bien que Renoir ait adapté Mirbeauà Hollywood et qu'il ait transposé Zola dans la France de 1938. Mais nous sommes ici loin de Renoir père. Le rapport apparaît plusévident avec Le déjeuner sur l'herbe». Un titre qui renvoie enfait à Monet et Manet, Tourné en 1959 aux Colettes de Cagnes, l'ancienne propriété familiale, le film tente de retrouver la palette du peintre. Beaucoup de couleurs. Il serait ici permis de dire ici "un long-métrage de la fin". Pas encore un filmde trop, mais presque. Comme celle d'Auguste, la carrière de Jeanfinit balançoireTout cela nous vaut des tableaux auxmurs, des documents dans des vitrines et des extraits de films. Leportrait de Jean en chasseur par papa rejoint des séquences de Lapartie de campagne», inspiré par une nouvelle de Maupassant. Untrès joli film, où l'on retrouve la lumière impressionniste et labalançoire, qu'utilise ici l'héroïne regardée avec concupiscence par des en 1936, laissée inachevée, cette Partie» valant bienun tout n'est sortie qu'en 1946, alors que Renoir se trouvait depuissix ans aux Etats-Unis. Il devait y tourner peu après une histoirede peinture, ou plutôt de peintre, The Woman on the Beach». Toutcela mis ensemble, Woman on the Beach» compris, essaie de fairesens. Un peu en vain. Restent les pépites. Mais tout ce qui brilleici n'est pas père et fils», Muséed'Orsay, 1, rue de la Légion-d'Honneur, Paris, jusqu'au 27 00331 40 49 48 14, site Ouvert du mardi au dimanche de 9h30 à 18h, le jeudi jusqu'à liens directs pour aboutir à cette chronique ont été rétablis. Sans hélas que les anciens, qui se heurtent au vide, aient disparu. Mes mots clés sont désormais "etienne" "dumont" "bilan" sur Google. Chez moi du moins, ça marche! -Vous avez trouvé une erreur?Merci de nous la article a été automatiquement importé de notre ancien système de gestion de contenu vers notre nouveau site web. Il est possible qu'il comporte quelques erreurs de mise en page. Veuillez nous signaler toute erreur à community-feedback Nous vous remercions de votre compréhension et votre collaboration.
Sur la toile intitulée simplement La desserte, peinte en 1897 par Henri Matisse, une servante arrange un bouquet de fleurs, sur une table dressée pour plusieurs convives. Cette femme pourrait bien être l’arrière-grand-mère de Philippe Lavalette, qui vient de publier son premier roman, Petite Madeleine, aux éditions Marchand de feuilles. Son arrière-grand-père, quant à lui, pourrait bien être Henri Matisse lui-même. C’est, en tout cas, l’histoire que Petite Madeleine raconte. On y suit le parcours de Madeleine Fargeau, grand-mère de l’auteur, confiée à l’Assistance publique de Paris en 1909. Elle n’aura jamais connu, de son vivant, ses parents biologiques. Habité par une volonté de savoir, et de réparer l’outrage de l’abandon fait à sa grand-mère, laissée sur un paillasson à Montparnasse, Philippe Lavalette, qui habite désormais de ce côté-ci de l’Atlantique, a entrepris il y a quelques années une recherche pour mieux connaître ses origines. À 68 ans, dit-il, le jour de son anniversaire, attablé au café Mamie Clafoutis de la rue Van Horne, j’ai un point de vue sur plusieurs générations. » Du haut de son âge, il contemple l’histoire de sa grand-mère, mais voit aussi sa petite-fille, qui s’appelle d’ailleurs Mishka Madeleine, fille de l’auteure et cinéaste Anaïs Barbeau-Lavalette, faire ses premiers pas. Le roman Petite Madeleine débute donc dans le quartier de Montparnasse, à l’époque où il est le quartier des artistes par excellence à Paris. Y circulent et cohabitent Amedeo Modigliani, Henri Matisse, que Philippe Lavalette se contentera d’appeler Amedeo et Henri, mais aussi Picasso, Soutine, le peintre japonais Foujita, et bien d’autres. Parmi eux, un modèle, Madeleine Fargeau, qui aurait inspiré, selon Philippe Lavalette, le magnifique tableau Nu couché au coussin bleu, vibrant de sensualité, d’Amedeo Modigliani. Une famille et son passé C’est cette Madeleine Fargeau qui aurait recueilli la grand-mère de l’auteur sur le paillasson du concierge devant la maison du peintre Henri, avant de la confier à l’Assistance publique, qui lui aurait demandé de donner son nom à l’enfant. À partir de là, la vie de Madeleine est écrite, consignée, avec beaucoup de détails, dans le grand cahier noir de l’Assistance publique que Philippe Lavalette a fini par pouvoir consulter. Tout est écrit, mais c’est très difficile d’y avoir accès », raconte-t-il. C’est grâce à ce cahier que Lavalette a fini aussi par savoir qui était son grand-père. Madeleine Fargeau a en effet accouché de la mère de l’auteur, Jeannine, avant de se marier plus tard avec un autre homme, dont elle aura ensuite deux autres enfants et dont elle portera le nom. Je n’ai jamais demandé à ma mère qui était son père, raconte Lavalette en entrevue. Et Jeannine, sa mère, aujourd’hui décédée, n’a elle non plus jamais abordé le sujet avec sa mère Madeleine. C’était interdit. » Lorsqu’il a entamé les recherches au sujet de sa famille, il y a quelques années, Philippe Lavalette avait déjà l’intention d’écrire un roman, le roman de son histoire. Entre-temps, sa fille, la cinéaste et écrivaine Anaïs Barbeau-Lavalette, a entrepris la même démarche, au sujet de sa propre grand-mère maternelle, la peintre Suzanne Meloche, qui a participé au mouvement du Refus global. Cette quête est racontée dans le magnifique roman La femme qui fuit, lauréat du Prix des libraires 2016, également publié aux éditions Marchand de feuilles. C’est donc toute une famille qui semble ainsi lancée sur les traces de son passé, appliquée à en recoller les morceaux. Manon Barbeau, mère d’Anaïs et de Manuel, conjointe de Philippe Lavalette, avait d’ailleurs ouvert le bal il y a plus d’une décennie avec son film Les enfants du Refus global, qui révélait son abandon et celui de son frère par ses parents, les peintres Suzanne Meloche et Marcel Barbeau. On se retrouve donc ici en terrain connu, au milieu d’artistes peintres peu portés sur la famille, et avec une blessure familiale profonde à la clé. Briser le cycle de l’abandon Alors que paraît son premier roman, Philippe Lavalette semble exulter, fort de l’impression d’avoir brisé le cycle des enfants nés de père inconnu, et aussi le pacte du silence imposé par les générations précédentes. Dans son roman, il parle d’ailleurs d’une sorte de contrat de loyauté, qui aurait uni les filles et leurs mères et qui les aurait conduites à l’abandon, de génération en génération. La mère de Philippe Lavalette a brisé ce pacte avant de mourir, en demeurant avec le père de ses enfants, dit-il. C’est une journaliste française, Gwenaëlle Leprat, qui a aidé Philippe Lavalette dans ses recherches. Bien qu’il ait pris soin de désigner son oeuvre comme un roman, Philippe Lavalette dit réellement croire être l’arrière-petit-fils d’Henri Matisse. Selon lui, des recoupements indiquent que celle qu’il surnomme Lucia, la femme ayant abandonné sa grand-mère, répondait, par certains points, à la description de la servante d’Henri Matisse, que l’on voit sur le tableau La desserte. Le tout, évidemment, resterait à prouver, et ça n’est pas la quête de preuve qui guide ici Lavalette. À voir ses yeux briller lorsqu’il parle de sa famille, de ses enfants, et de ses petits-enfants, on sent bien que la réparation a déjà fait son oeuvre. D’abord cinéaste, Philippe Lavalette s’est initié à l’écriture avec La mesure du monde, un carnet de réflexion sur son métier de cinéaste, lui qui est avant tout directeur de la photographie. Il dit apprécier l’écriture parce que celle-ci lui permet d’aller plus loin à l’intérieur de lui-même. Il songe maintenant à écrire des carnets de voyage. Mon métier m’amène à voyager beaucoup, dit-il. Je me souviens de cette fois où j’arrivais de la bande de Gaza, en Palestine, quand on m’a demandé d’arrêter à Paris pour prendre des photos d’un défilé de mode de Valentino. Je suis allé dans les coulisses et j’ai pris cette photo d’un modèle, qui enlevait ses chaussures trop hautes, et qui grimaçait de douleur ». Autre pays, autre souffrance… À voir en vidéo
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Depuis le 20 février et jusqu’au 4 mars la Cinémathèque française montre tous les films de Maurice Pialat. Cette rétrospective est accompagnée d’une exposition qui permet de découvrir les toiles et dessins de Pialat, qui fut peintre avant d’être cinéaste durant la première période artistique de sa vie de 1942 à 1946. Un beau livre, Maurice Pialat peintre et cinéaste éditions Somogy / Cinémathèque française, écrit par Serge Toubiana, porte un regard juste et éclairant sur l’œuvre et la carrière de l’un des plus importants cinéastes français. Tout Pialat c’est immense et pas assez en même temps. On le sait Pialat a signé son premier long métrage tard, à plus de quarante ans, après avoir voulu être peintre et signé des courts métrages pour le cinéma et la télévision. L’Enfance nue 1968 est un film magnifique, l’un des plus justes et le plus déchirant consacré à l’enfance, cet âge où naît l’appréhension au monde et le rapport aux autres, rapport qui sera toujours aussi douloureux et intense dans la vie et l’œuvre de Pialat. L’Enfance nue n’est pas à proprement parler un film autobiographique, mais c’est un incipit qui éclaire tout le travail de Pialat, jusqu’à trouver sa conclusion logique avec son ultime long métrage Le Garçu. Ainsi la vie du cinéaste nourrira sa filmographie d’une manière douloureuse et presque masochiste description d’une relation et d’une rupture Nous ne vieillirons pas ensemble, 1972, mort de la mère La Gueule ouverte, 1974, histoire de désir et d’adultère Loulou, 1980, souvenirs d’adolescence d’Arlette Langmann, scénariste et ancienne compagne de Pialat A nos amours, 1983. Passe ton bac d’abord 1978 chronique désenchantée de la vie de jeunes des milieux populaires dans le Nord de la France, peut paraître moins personnel, moins nécessaire malgré sa réussite. Il est en général moins commenté et cité que les autres films du cinéaste. L’approche sans concessions du cinéma n’a pas empêché Pialat de côtoyer le star system français dès son deuxième film, Nous ne vieillirons pas ensemble. Jean Yanne choisi pour sa ressemblance physique avec le cinéaste et Marlène Jobert acceptent tant bien que mal de travailler dans des conditions beaucoup moins confortables que les productions commerciales dans lesquelles ils ont l’habitude d’apparaître. Huit ans plus tard, Pialat réunit deux jeunes vedettes qui sont aussi et sans conteste les acteurs les plus talentueux de leur génération Isabelle Huppert et Gérard Depardieu. Depardieu et Pialat travaillent pour la première fois ensemble en 1980 avec Loulou, récit autobiographique dans lequel le cinéaste met en scène un épisode douloureux de sa vie. Un homme, André, est trompé par sa compagne, Nelly, qui part vivre avec un petit voyou sympathique, Loulou. Nelly tombera enceinte, se fera avorter et finira par quitter Loulou pour retrouver André. Une histoire simple, dans la lignée de Nous ne vieillirons pas ensemble, qui place une fois de plus la lutte des classes sur le terrain amoureux. André et Nelly appartiennent à un milieu aisé et intellectuel, tandis que Loulou est un chômeur vivant de larcins, un loubard des faubourgs. L’attirance entre Nelly et Loulou est purement sexuelle, elle ne mènera nulle part et se conclura par un échec. Pialat choisit Guy Marchand pour jouer André transposition du cinéaste à l’écran, Isabelle Huppert et Gérard Depardieu, stars montantes du cinéma français, seront Nelly et Loulou. Sur le tournage, ce ne sera pas l’entente cordiale entre Pialat et Depardieu. Le cinéaste malmène l’acteur, lui reproche d’être paresseux, pas assez professionnel. Depardieu donne l’impression de ne pas jouer, d’être vraiment Loulou, avec un naturel qui l’on retrouve chez les comédiens amateurs que Pialat aime fréquemment employer. Heureusement, Depardieu saura pardonner l’agressivité de Pialat qui ne s’épargne rien en consacrant un film à l’amant de la femme qu’il a aimé. Ils se retrouveront pour Police, cinq ans plus tard, et l’admiration entre les deux hommes est désormais totale. Après le couple, la famille. Une fille et son père, une actrice débutante et son réalisateur, également acteur. Sandrine Bonnaire et Maurice Pialat dans A nos amours. Porté par une distribution de vedettes qui sont aussi des champions du box office français Depardieu, Sophie Marceau, Richard Anconina, Police est un film qui désire élargir le public de Maurice Pialat, et qui y parviendra. Ce sera le plus grand succès commercial du cinéaste. Le genre policier est en effet une valeur sûre, régulièrement fréquenté par la plupart des meilleurs auteurs français de Renoir à Melville en passant par les cinéastes de la Nouvelle Vague. Pourtant, on s’en doute, Police de Maurice Pialat n’est pas un polar comme les autres, même s’il en respecte certaines conventions. La première partie est centrée autour de scènes d’interrogatoires, qui montrent la routine, la violence banale du métier de flic et des rapports de force entre suspects et policiers, faits de brutalités et de mensonges. Dans le rôle de Mangin, Depardieu est magnifique. C’est l’une de ses interprétations les plus subtiles. D’abord grossier, sûr de lui, il laisse peu à peu apparaître une complexité insoupçonnable, quand le film s’intéresse à sa vie en dehors du commissariat, et dévoile une fragilité et une solitude bouleversantes son regard dans le dernier plan du film, lorsqu’il a été trahi par Noria, la jeune femme qu’il a eu la faiblesse d’aimer. Sous le soleil de Satan 1987 est le premier film à costumes si l’on excepte le magnifique feuilleton pour la télévision La Maison des bois en 1971, qui est peut-être le meilleur Pialat parce que c’est le plus long et la première adaptation littéraire dans l’œuvre de Maurice Pialat. En décidant de porter à l’écran le roman de Georges Bernanos, Pialat espère peut-être, après les succès publics et critiques de À nos amours et Police accéder à une forme de reconnaissance professionnelle définitive. Au-delà de l’orgueil de l’artiste à dépasser la routine de ses sources d’inspiration l’autobiographie, le réalisme quotidien, le couple, et à se confronter pour la première fois à des domaines étrangers et à hauts risques la reconstitution historique, le sujet religieux, Bernanos, Pialat ne dévie pas de sa quête de la vérité et cherche quelque chose de plus profond que le dépaysement ou l’anoblissement. Ne s’agit-il pas, pour un cinéaste qui a souvent filmé la destruction, la catastrophe et le malheur, sous un angle trivial, de parvenir grâce à une œuvre littéraire majeure à l’origine de ses préoccupations ? Malgré son athéisme, Pialat rejoint Bernanos dans sa vision très noire d’une humanité rongée par la faute et le Mal. Il a déjà enregistré, dans Police, l’histoire d’une chute et un cheminement vers la Grâce. Cinéaste du réel, Pialat prend ici le risque de se mesurer à la transcendance, au sacré, au fantastique, mais aussi à deux cinéastes admirés ils ne sont pas légion Dreyer et Bresson. Sous le soleil de Satan n’emprunte pourtant pas le chemin étroit tracé par Bresson. Pialat élague énormément au montage, songe à ne pas inclure la rencontre de Donissan avec le Diable. Elle est finalement dans le film, sublime, dissonante. Tenté par l’épure, Pialat ne renonce pas pour autant à son comédien d’élection Gérard Depardieu, qui parvient à être crédible, malgré sa personnalité envahissante et ses kilos en trop, en curé de campagne maladif. Comme à son habitude, il filme une star et une actrice de son invention, l’incandescente Sandrine Bonnaire, entourées de comédiens non professionnels ou occasionnels le monteur Yann Dedet, avec des résultats admirables. Il n’y a pas dans Sous le soleil de Satan les petits faits vrais, les paroles vaches ou les digressions narratives qui plaisent tant aux amateurs de naturalisme cinématographique. Le film est constitué de blocs denses, les dialogues comptent parmi les plus beaux – et littéraires – du cinéma français contemporain. Pialat évacue l’anecdotique et cisèle un soleil noir dont le pessimisme radical – celui de Bernanos, le sien – éclaire et écrase les films précédents. Le cinéaste, dans le rôle de Menou-Segret, mentor de Donissan, exprime au travers de son personnage des sentiments intimes, sur la peur de la vieillesse, la méfiance vis-à-vis de la sagesse un vice de vieillard », l’attente terrible de la mort enfin. Sous le soleil de Satan obtient la Palme d’or au Festival de Cannes en 1987. Neuvième et avant-dernier long métrage de Maurice Pialat, Van Gogh 1991 ressemble au film d’une vie. Le cinéaste de L’Enfance nue réussit avec ce portrait du peintre à ressusciter un monde éteint. Ce film à costume échappe totalement à l’impression de reconstitution ou d’académisme. Van Gogh parle des relations entre les hommes et les femmes, de la famille, de l’art et de la France, de l’appétit sexuel. Autant de sillons que Pialat, peintre devenu cinéaste, artiste incommode du cinéma français, a implacablement creusés de film en film. Rejoignant Ford Le Massacre de Fort Apache cité dans la scène de bal et Renoir dans son souci du vrai et son lyrisme discret, Pialat ne nous a jamais paru aussi présent et intime que dans cette biographie filmée qui fait oublier toutes les autres. Van Gogh s’attache à montrer les derniers jours d’un artiste célèbre, mais c’est tout autant le portrait d’un homme en fin de parcours et une radioscopie de la société française et de ses classes, du souvenir encore douloureux des tueries de la Commune, évoquées avec beaucoup d’émotion à deux reprises dans le film. Comme il lui est reproché dans le film, Van Gogh n’est pas sympathique ». Il vit une relation ombrageuse avec son frère Théo, sans doute jaloux de son génie, à qui il reproche de laisser dormir ses toiles. Il fustige la critique, les commerçants d’art et ses contemporains. En revanche, il apprécie la compagnie des paysans et des petites gens, mais aussi des filles de joie dans les bordels, à la ville ou la campagne. Marguerite Gachet, la fille de son mécène le docteur Gachet, amoureuse de Van Gogh, dira au début du film qu’il est difficile de faire simple. On est tenté d’appliquer cette maxime au cinéma de Pialat. Conçu dans la souffrance et la colère, fruit d’un tournage émaillé de nombreux incidents et conflits, Van Gogh est un chef-d’œuvre où se succèdent les moments de désespoir et de douceur, les plages de bonheur le déjeuner dominical chez les Gachet, de sensualité et d’abandon la nuit au bordel avec les moments de doute et de violence. Pialat atteint au pictural sans jamais sombrer dans le pittoresque, au naturel en évitant les écueils du naturalisme. Jacques Dutronc est très bon mais on ne peut s’empêcher de penser à tout ce qu’aurait pu faire et donner Gérard Depardieu, l’acteur fétiche de Pialat, dans le rôle de Van Gogh. La beauté de la photographie et du cadre, l’inventivité du montage qui donne au film un rythme profondément inhabituel, l’attention de Pialat à l’existence du moindre figurant, sans parler de l’interprétation magnifique des acteurs et actrices principaux, font de Van Gogh un des titres majeurs du cinéma contemporain, une œuvre qui se sent un peu seule, hélas, dans notre époque. Comme Pialat. En 1995, Pialat retrouve Depardieu pour la quatrième et dernière fois, pour Le Garçu. Il lui demande d’être son double cinématographique, ce qui est nouveau dans leur relation. Un homme infidèle quitte sa jeune femme, mais ne parvient pas à se détacher d’elle, car il aime passionnément son fils de cinq ans et cherche à le revoir par tous les moyens. Le Garçu marque le retour de Pialat à la veine la plus autobiographique de son œuvre, dans la lignée de Nous ne vieillirons pas ensemble. Les personnages de Pialat vivent désormais dans l’aisance, l’argent est dépensé avec ostentation, mais les relations humaines sont toujours aussi conflictuelles et douloureuses. À la quête du plaisir, à la difficulté de vivre ensemble s’ajoute l’hystérie paternelle. Le film se clôt sur la mort du garçu », le père du personnage interprété par Gérard Depardieu, qui fait écho à l’agonie de la mère dans La Gueule ouverte. Le film, presque dépourvu de progression dramatique, est constitué d’une succession de morceaux de vie captés avec beaucoup de sensibilité. Ce film grave et juste, aux accents déchirants, fut mal accueilli à sa sortie par le public, qui se jugea sans doute de trop devant ces moments intimes. Quelle erreur. Pialat ne cherche pas l’impudeur, mais il atteint à la vérité des êtres et des choses. En filmant son propre fils Antoine, sentant peut-être la fin venir ce sera son dernier film, il meurt le 11 janvier 2003, Pialat se rapproche des origines du cinéma, des frères Lumière, tout simplement.
le père était peintre et le fils cinéaste